C'te loose...

Comment je m'é cassée la gueule! Rhôlala..... Bon j'ai quand même une capacité à faire discret (en pleine Place Carnot...) et "comme si de rien n'était", que même la personne avec qui j'étais au téléphone s'est rendue compte de rien...

Pourtant, quasiment à plat-ventre que je me suis retrouvée... et blessée... au tibia, au genou, dans ma dignité... même si le ridicule ne tue pas... bah c'est quand même blessant.

Oui, c'est un genou blessé...

Normalement, c'est quand on est enfant qu'on tombe! L'apprentissage de la marche est long. L'apprentissage de l'appréciation de l'environnement aussi... P'têt que j'ai raté une étape moi...

Pfffff! Je croyais que c'était fini ce temps là! Depuis le lycée ça m'était pas arrivé!

(Le lycée Saint-Charles Camas à Marseille, où j'ai fait ma terminale avec mes 7 autres camarades de la Terminale ES! Je discutais tranquillement avec ma camarade tout en descendant les escaliers.....jusqu'à ce que je chute tout en douceur (les bruits en moins!), et que je me retrouve assise sur les marches, et que je me relève l'air de rien... en jetant un œil vers l'étage supérieur où j'ai surpris les gars, mdr, et moi, qui continuais à discuter avec la copine (dans son regard, j'avais capté la peur, la surprise puis la lueur mdr aussi!). Passé le couloir, on avait évidemment laissé place au fou-rire! Et j'avais eu droit à la blague durant la journée...

Oui! Donc! Avant cette chute, je me rappelle avoir toujours été prudente, notamment au lycée (au collège il y avait très peu de marche), lors de la descente des escaliers! Parce que je me rappelle que lorsque quelqu'un chutait, le monde s'arrêtait un quart de seconde puis une pluie de cris et de sifflets s'abattaient sur le chuteur..... Alors z'imaginez??? C'était ma hantise!

Bon c'est vrai que j'avais fait quelques chutes en scooter, en vélo ( j'avais fini dans un ruisseau...), en sautant, en glissant, en patin à roulettes (avec mon frère, on partageait car il avait échangé sa paire contre un jeu de laser électronique... les garçons, quoi!), en corbeille en osier... 

Bon celle-là faut que je vous la raconte!

On devait avoir 10 et 8 ans et on jouait dehors. Mon grand frère (et ses idées lumineuses) avait voulu tester son système de poulie en me faisant monter dans la corbeille à jouets qu'il hissait, à l'aide d'une corde, jusqu'à hauteur du ponton au dessus duquel on jouait... Sauf que le poids n'était pas équilibré et que j'ai chuté pour atterrir sur une belle pierre, tête la première! Je me rappelle avoir beaucoup pleuré à la vue du sang et en rajouter un peu aussi pour qu'il se fasse bien gronder! ;-) Ca m'avait valu quand même 4 points dans le crâne!

Atroce, ce spectre de la possibilité de chuter, de s’escagasser, de s'étaler royalement qui revient!!

Moi qui avais à nouveau confiance en mon corps.... Bon j'avais eu besoin de bâtons pour redescendre du Lac du Lorenti l'autre fois (Charmant pense à tout!) mais quand même! Et c'est vrai que je suis un brin maladroite, que je me donne toujours des coups et que j'ai fréquemment des bleus disséminés sur le corps à tel point qu'on pourrait croire à de la maltraitance... 

Mais ça c'est parce que j'ai pas de juste milieu!